Témoignage ultime partie 14 : Nécessité de la confiance et envoi final .

 

 

Fin janvier 2020 Bernard dans un de ses messages m’annonçait que lors de ma prochaine visite, il en profiterait pour accorder un dernier témoignage public, avec trois autres chercheurs très proches, dont il voulait bien qu’il soit filmé, afin que le film soit vu par les chercheurs sincères qui le désireraient. Et il ajoutait :

« Le samedi premier Février 2020,ce sera mon dernier témoignage public …Pourquoi ? J’ai tout dit sur mon cheminement, ma Passion, et mon expérience du But ultime…Pourquoi continuer de répéter sans cesse les mêmes paroles ? Je ne suis ni un Guru, ni un conférencier, heureusement ! Témoigner n’est pas un métier mais un geste d’Amour et je l’ai accompli avec tout mon Amour parce que je vous Aime ! Pour achever mon Témoignage et parce que j’ai entendu des horreurs sur YouTube en voulant rechercher des petits films ou vidéos sur RAMANA et NISARGADATTA, je voulais préciser encore une fois et j’espère avec des mots nouveaux certaines particularités de la recherche que certains “éveillés” salissent au quotidien…Ils n’ont pour excuse que leur ignorance et devraient se taire car le chemin vers la RÉALISATION, et non l’éveil , est quelque chose de très sérieux…Le But ultime de notre recherche est une Merveille que j’essaie depuis plus de 20 ans de décrire au mieux mais nos pauvres mots restent impuissants et c’est finalement normal »

Ce témoignage a donc eu lieu le Premier Février 2020 en présence seulement de 4 chercheurs très proches de Bernard . Il sera donc en partie monté sur un film par deux d’entre eux spécialisés en cette matière, et de mon côté je tenais à en faire partager l’essentiel sur ce site dédié à Bernard. Ce témoignage avec ces 4 chercheurs qui seront nommés dans le texte C1, C2, C3, C4, s’est déroulé sur plusieurs heures et sera pour la commodité du lecteur expurgé des points trop intimes et partagé en plusieurs parties numérotées regroupées sous un thème.
Il va sans dire que ces textes ont été soumis avant parution à Bernard et qu’il les a approuvés vivement en disant justement à quel point ce pouvait être un trésor pour certains chercheurs .Bernard a également fortement insisté et je me dois de le signaler, sur le fait :QU’EN AUCUN CAS TOUTES LES PAROLES EXPRIMÉES PAR LUI N’ÉTAIENT : « UN ENSEIGNEMENT ».
Je sais d’ailleurs depuis que je le connais à quel point il a horreur de ce mot, qui évoque tant pour lui toutes les contraintes qui ont été imposées aux chercheurs. Il pense à juste titre et surtout à notre époque, qu’un bon nombre des interventions et des écrits sur la recherche spirituelle, est essentiellement produit pour convaincre et faire des adeptes. Il ne s’est jamais situé à ce niveau qui lui est intrinsèquement étranger et m’a toujours dit qu’il consentait à ce que je relate ses dires, à la condition de préciser qu’il s’agissait d’un TÉMOIGNAGE, qui en aucune façon n’avait pour but de convaincre qui que ce soit.

Étant moi-même proche de lui depuis pas mal d’années maintenant, je peux témoigner à mon tour que ceci est profondément vrai et j’ai souvent écrit à quel point j’avais éprouvé en sa présence un tel sentiment de respect et de liberté, sans me sentir à aucun moment aliéné à un mode de pensée quelconque Cette liberté extrême peut d’ailleurs décontenancer dans un premier temps car elle est vertigineuse et oblige le chercheur à se prendre totalement en charge.
Mais je dois ajouter que si aucun enseignement n’est donné, en revanche l’Amour lui, n’est même pas donné : il coule à flots ! De ce fait, que l’on s’en rende compte ou pas, ces paroles de témoignage sont un cadeau précieux de sa part, qui je l’espère sera entendu à sa juste valeur. De tout cœur et bonne lecture : Alain. 

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Bernard :On a oublié quelque chose ?

C2 : Non !

Long silence

C3 : Qu’auriez-vous envie de dire à quelqu’un qui n’aurait pas eu la chance de vous rencontrer ? Qui en lisant plus tard les livres se dirait : « J’aurais vraiment aimé le rencontrer de son vivant ! » Vous voyez ce que je veux dire ?

Bernard : (montrant les photos de Ramana et Nisargadatta) Il y en a quand même, enfin il y a plein d’exemples. En revanche celui qui veut vraiment ça va s’arranger, comme on l’écoutait hier dans la voiture avec C4 sur le CD de Ramana, tout s’arrange à la fin, une ferme détermination est nécessaire, parole de Ramana, parce que la personne se plaignait du mental qui l’empêchait, mais ce n’est pas un problème le mental, le soi-disant piège du mental, quelle bêtise ! Il fait simplement ce qu’il peut, il n’est même pas au courant que l’on cherche, la conscience le sait mais pas le mental ! Il fait ce qu’il peut mais il ne peut pas grand-chose.

Donc il n’y a pas de piège du mental surtout ! Et puis tuer le mental ça ne sert à rien, pour quoi faire ? Ce n’est pas lui le patron et quand il va s’en rendre compte il ne dira rien et c’est tout, donc il n’y a pas de problème finalement. Celui qui est déterminé ça va s’arranger. Tout va s’aplanir devant parce que c’est LE SOI qui commande quand même. Alors le petit gars qui faisait le mariole dans son corps, quand il voit d’où il vient, qu’il en prend conscience on va dire. Tout s’arrange à la fin et Nisargadatta il dit pareil : « C’est facile si vous êtes fervents, tout à fait impossible( il ne dit même pas que c’est dur !) si vous ne l’êtes pas. »

C’est tout dans la ferveur, dans la vibration, l’Amour, vibrer avec, ne faire plus qu’un, tu éclates quoi : badaboum !

 C3 : Je me souviens d’un sujet que l’on voulait aborder et qui me revient : j’ai vu beaucoup de chercheurs venir vous voir dont certains qui étaient vraiment touchés par votre témoignage et qui ont été même proches de vous, et pour moi c’était très riche d’enseignement parce qu’en fait, j’en ai vu qui étaient âgés et pour lesquels je me disais qu’il ne manquait pas grand-chose pour qu’ils basculent( enfin c’est ce que je ressentais) et en fait ils ont basculé du mauvais côté. Et ça a été riche d’enseignement parce qu’il n’y a pas 36000 solutions : soit on est dans l’océan, soit on ne l’est pas, qu’on soit au bord ou qu’on soit encore très loin, on l’est ou on l’est pas, on a trouvé ou pas et souvent ces gens-là qui peut être n’étaient pas loin,  sont revenus en arrière en fait par manque de confiance, parce qu’ils ont douté à un moment donné. Tout ça pour dire, est ce que je me trompe mais que la confiance est primordiale ?

Bernard : Oui à partir d’un certain moment c’est important !

C4 : Oui !

Bernard : Surtout que celui qui l’a vraiment, il a même plus besoin de ramer normalement ! (Il rit). C’est vrai ! Bonne question ! Qui est vécue en plus alors… Oui je me rappelle deux ou trois c’est vrai qu’ils partent bien et puis clac. Bon ça c’est la nature de l’être humain en fin de compte, il est toujours là quand même l’être humain, donc il faut vraiment avoir cette passion là et puis je suis encore obligé de ramener l’Amour ! Cet Amour extraordinaire !

ON PEUT DOUTER LONGTEMPS MAIS À UN MOMENT IL FAUT FAIRE CONFIANCE ! IL FAUT DOUTER ET C’EST NORMAL, ET NE PAS FAIRE CONFIANCE INCONSIDEREMENT, MAIS APRÈS si ça rentre par-là( le cœur) si tu ressens par là il faut pouvoir faire confiance, je ne parle pas d’ailleurs spécialement pour moi mais en général, c’est important. On n’en parle jamais c’est vrai mais c’est important…LONG SILENCE

C2 : Bon Bernard on va en rester là pour aujourd’hui

Bernard : Je ne sais pas si je vous ai dit que je vous aimais, je vous l’ai dit non ?

C1 : On l’a ressenti très fort ! (Rires)

Bernard : C’est important surtout que quand je dis cela moi, ce n’est pas provisoire hein ! Je ne me rappelle plus le provisoire…Si je me rappelle un peu…Lui (montrant son corps) il est provisoire lui. Même lui il le sait maintenant, je lui ai dit !

C2 : Tu lui as dit que tu l’aimais

Bernard : Non je ne l’aime pas, mais je lui ai demandé pardon pour le mal que je lui ai fait, mais je ne peux pas dire que je l’aime quand même, je ne lui ai rien demandé, il ne dure pas, il ne peut pas me rendre heureux, alors merci et en plus il faudrait l’aimer. C’est une bonne question ça :est ce que l’on peut aimer son corps ? Ah peut-être si : ceux qui font du culturisme ! Oui mais c’est un exutoire ou un truc comme ça !

C2 : Enfin moi il me permet de faire le chemin quand même !

Bernard : Exactement ! Et c’est pour cela que je lui demande pardon, mais je croyais bien faire. Oui on en a besoin, il faut en prendre soin, ça me permet au passage de dire cela, c’est tout le contraire de ce que j’aurais dit, mais il y a longtemps quand même. Oui il faut en prendre soin. Lui non plus il n’a rien demandé finalement et on en a besoin pour aller au bout. Ah les problèmes, il y en a des problèmes dans la vie ! Mais…….. ? (se tournant vers les auditeurs présents pour entendre leur réponse)

C2 : On n’est pas que ça !

Bernard : Oui voilà,!…..Mais de toutes façons vous avez tout compris alors !

Il n’y a plus qu’à plonger et vous savez que Bernard qui vous aime attend le plongeon pour le filmer : c’est moi qui filmerai ce jour-là (immense éclats de rires)/ C2 tu plonges !-J’y vais( imite le bruit du plongeon), pour montrer aux chercheurs plus tard que même une femme peut Réaliser ( hilarité générale) . Dans le temps on aurait bien dit ça mais maintenant ça va mieux ! Mais oui on aurait dit ça ! Mais moi personnellement je n’en ai jamais douté ; C’est l’âme ce n’est pas le sexe qui Réalise. On est bien d’accord ? Enfin on se demande : à voir le comportement de certains gurus hein ! (Éclats de rires). Oh j’ai regardé un truc de ce genre sur internet et ça m’a fait mal, c’est bizarre que ça me fasse mal physiquement, ce n’est pas normal cela, remarque ça peut pas faire mal ailleurs. Enfin c’est normal on voit bien tous ceux qui ne sont pas finis, c’est ça hein !La gloire, le pognon, le sexe

C4 : LE PSA comme je dis toujours : pouvoir sexe et argent !

Bernard : Et puis ce que l’on découvre maintenant aux infos, sur les abus sexuels concernant les acteurs ! Bon en ce qui concerne les prêtres on le savait déjà ! (riant) c’est sine qua non ou synonyme ou synagogue je ne sais plus comment on dit

C2 : Conséquentiel

Bernard : Ah bien, je n’ai plus de vocabulaire. Mais c’est surprenant quand même d’entendre cela. Ah c’est parce que nous on a quand même autre chose en tête, c’est le cas de le dire !

Voilà mes cœurs !

Tous : MERCI BERNARD !

Bernard : MERCI D’ÊTRE LÀ ET DE CONTINUER

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