Témoignage public ultime : Partie 3 : Bernard essaie de décrire comment il voit le monde!

 

 

 

 

Fin janvier 2020 Bernard dans un de ses messages m’annonçait que lors de ma prochaine visite, il en profiterait pour accorder un dernier témoignage public, avec trois autres chercheurs très proches, dont il voulait bien qu’il soit filmé, afin que le film soit vu par les chercheurs sincères qui le désireraient. Et il ajoutait :

« Le samedi premier Février 2020,ce sera mon dernier témoignage public … Pourquoi ?J’ai tout dit sur mon cheminement, ma Passion, et mon expérience du But ultime…

Pourquoi continuer de répéter sans cesse les mêmes paroles ?Je ne suis ni un Guru, ni un conférencier, heureusement !Témoigner n’est pas un métier mais un geste d’Amour et je l’ai accompli avec tout mon Amour parce que je vous Aime !Pour achever mon Témoignage et parce que j’ai entendu des horreurs sur YouTube en voulant rechercher des petits films ou vidéos sur RAMANA et NISARGADATTA, je voulais préciser encore une fois et j’espère avec des mots nouveaux certaines particularités de la recherche que certains “éveillés” salissent au quotidien…
Ils n’ont pour excuse que leur ignorance et devraient se taire car le chemin vers la RÉALISATION, et non l’éveil , est quelque chose de très sérieux…Le But ultime de notre recherche est une Merveille que j’essaie depuis plus de 20 ans de décrire au mieux mais nos pauvres mots restent impuissants et c’est finalement normal »

Ce témoignage a donc eu lieu le Premier Février 2020 en présence seulement de 4 chercheurs très proches de Bernard . Il sera donc en partie monté sur un film par deux d’entre eux spécialisés en cette matière, et de mon côté je tenais à en faire partager l’essentiel sur ce site dédié à Bernard. Ce témoignage avec ces 4 chercheurs qui seront nommés dans le texte C1, C2, C3, C4, s’est déroulé sur plusieurs heures et sera pour la commodité du lecteur expurgé des points trop intimes et partagé en plusieurs parties numérotées regroupées sous un thème.

Il va sans dire que ces textes ont été soumis avant parution à Bernard et qu’il les a approuvés vivement en disant justement à quel point ce pouvait être un trésor pour certains chercheurs.
Bernard a également fortement insisté et je me dois de le signaler, sur le fait :
QU’EN AUCUN CAS TOUTES LES PAROLES EXPRIMÉES PAR LUI N’ÉTAIENT : « UN ENSEIGNEMENT ».

Je sais d’ailleurs depuis que je le connais à quel point il a horreur de ce mot, qui évoque tant pour lui toutes les contraintes qui ont été imposées aux chercheurs. Il pense à juste titre et surtout à notre époque, qu’un bon nombre des interventions et des écrits sur la recherche spirituelle, est essentiellement produit pour convaincre et faire des adeptes.
Il ne s’est jamais situé à ce niveau qui lui est intrinsèquement étranger et m’a toujours dit qu’il consentait à ce que je relate ses dires, à la condition de préciser qu’il s’agissait d’un TÉMOIGNAGE, qui en aucune façon n’avait pour but de convaincre qui que ce soit.
Étant moi-même proche de lui depuis pas mal d’années maintenant, je peux témoigner à mon tour que ceci est profondément vrai et j’ai souvent écrit à quel point j’avais éprouvé en sa présence un tel sentiment de respect et de liberté, sans me sentir à aucun moment aliéné à un mode de pensée quelconque.
Cette liberté extrême peut d’ailleurs décontenancer dans un premier temps car elle est vertigineuse et oblige le chercheur à se prendre totalement en charge.
Mais je dois ajouter que si aucun enseignement n’est donné, en revanche l’Amour lui, n’est même pas donné : il coule à flots ! De ce fait, que l’on s’en rende compte ou pas, ces paroles de témoignage sont un cadeau précieux de sa part, qui je l’espère sera entendu à sa juste valeur. De tout cœur et bonne lecture : Alain. 

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 Bernard : Bon qu’est-ce que je pourrais dire de plus alors ?

C2 : Tu pourrais peut-être décrire cela plus dans ta vie quotidienne, comment tu vois ta famille, comment tu vois les autres êtres humains, les paysages, les oiseaux, c’est quoi de vivre en étant Réalisé en fait ? Parce que je crois que ça peut vraiment inspirer et faire vibrer des chercheurs.

Bernard : C’est LA VIE tout court, dans sa totalité, sans besoin de rien !

C’est complet, c’est merveilleux et c’est pour cela que j’aime bien l’appeler une merveille, c’est la Merveille des Merveilles!

Et de description il n’y a rien parce que ce n’est pas dans un espace-temps, ça fait bizarre n’est ce pas de dire cela et ça me gêne même……
Mais non je ne devrais pas le dire mais je ne suis pas dans un espace-temps, alors que je suis en train de vous parler dans mon corps !
Vous voyez bien que ce n’est pas facile à dire, car moi je me mets tellement à la place du chercheur, car j’ai tellement aimé ma recherche que j’ai toujours du mal à parler ainsi mais:
JE NE SUIS PAS DANS UN ESPACE-TEMPS,
QUAND MON CORPS DORT, JE NE DORS PAS, JE SUIS LÀ ET JE REGARDE, MAIS EN MÊME TEMPS JE NE REGARDE PAS :
C’EST TOUT LÀ EN FAIT !
TOUT EST AU MÊME ENDROIT ET IL NE SE PASSE RIEN, SANS TEMPS, SANS RIEN ! ET POURTANT C’EST TOUT ALORS COMMENT LE DIRE AUTREMENT ?
Je vais essayer de chercher des mots, aidez-moi mais….

C2 : Et comment tu vois les autres ?

C4 :( En même temps que C2) Et les autres eux ils ont l’impression d’être dans l’espace-temps, c’est leur réalité

Bernard : (L’air un peu gêné qu’on l’amène là) Les autres ?

Plusieurs parlent ensemble confusément : Ta famille…

Bernard : Ma femme n’entendra pas j’espère  ! (Elle était sortie en ville)

C2 : Mais ce n’est pas grave ! C’est pour les chercheurs Bernard !

Bernard : Exactement c’est pour les chercheurs ! De toutes façons je sais que ma femme ne s’inquiète pas puisqu’elle sait que je cherche pour elle et elle l’a assimilé ! (Riant)

C1 : Comment tu vois les autres ?

Bernard : Comme le reste, ce n’est pas réel ! C’est du cinéma !
C’est une pièce de théâtre et c’est bien joué remarque…Pas par tout le monde n’est ce pas ! (Riant). Les gilets jaunes ce n’est pas terrible (rires).
Je ne peux pas le voir comme quelque chose de sérieux quand même et pourtant c’est grave, il se passe des choses graves dans le monde, mais c’est tellement temporaire par rapport à l’éternité !
Parce que l’éternité ça ne veut rien dire, on utilise le mot éternel mais on ne sait pas ce que cela veut dire, mais quand on est dedans on se rend compte qu’il n’y a pas de limites quand même. Alors on a beau avoir une vie qui dure, même 100 ans, ce n’est rien et en fait tout est comme cela, le moindre fait humain. On ne voit pas en fait !
Pour moi LA BASE si je parle sans le bonhomme Bernard je peux dire que tout ça n’existe pas: voilà ! Alors on en revient, il faut l’avouer, aux formulations hindoues plus classiques: irréel, illusoire, maya

C4 : Maya oui !

Bernard : Eh bien voilà mais ce n’est pas souvent que je dis cela !

C2 : Tu sais Bernard on est dans un monde où l’on fonctionne par les opposés, soit on est identifié et alors on valide l’individu, soit on est désidentifié et l’on nie l’individu et le mot illusion est comme une négation de l’individu, mais moi ce que j’entends c’est que l’on peut être cet individu parce que c’est naturel et en même temps on est LA BASE.

Bernard : Oui , comme ça ce sera bien plus simple : il y a bien une vie manifestée produite par cette BASE merveilleuse, qui la produit pour rien, c’est comme cela.
Donc il y a bien un individu qui fait ce qu’il peut, mais qui finit. C’est le seul truc qui ne va pas dans la vie et qui m’a fait chercher, tout cela est bien beau mais ça ne dure pas et qu’est-ce que je vais faire moi ? Moi je veux être heureux tout le temps, on me l’avait promis quand j’étais petit avec le paradis, et bien c’est une bonne nouvelle me dit Ramana : c’est vrai mais tu n’as pas besoin de mourir. Alors ai-je bien expliqué comme je voyais alors ?

C2 : Disons que ça commence mais ça va continuer. Mais Bernard par exemple, là on est quatre en face de toi, alors on est juste des petites étincelles à peine visibles, par rapport à LA BASE ?

Bernard : Comme le reste

C2 : Comme le brin d’herbe là-bas, la porte, enfin comme tout quoi

Bernard : Oui il y a un décor c’est tout, c’est vrai oui !

C2 : Donc tu nous vois tous pareils comme ça ?

Bernard : Oui !