Devons-nous, nous libérer de tous les désirs?

 

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Bernard dans ces réponses à un chercheur, dénonce quelques idées reçues notamment sur la nécessité d’éradiquer les désirs.

Il nous ramène constamment à l’essentiel à LA BASE d’où émerge TOUT BONHEUR.

Rappelons nous en effet qu’à un moment de sa recherche le Bouddha avait tellement fait d’ascèses que son corps était devenu squelettique  et qu’il dépérissait.

Il comprit à ce moment là qu’il avait fait fausse route et enseigna la voie du milieu entre l’ascèse et la complaisance.

Bernard à chaque fois nous détache des conventions spirituelles, des « il faut » pour retrouver LE BONHEUR INHÉRENT A TOUTE RECHERCHE AVEC UNE DÉMARCHE PASSIONNÉE CERTES MAIS ADAPTÉE A CHACUN.

Bernard:L’attraction qu’exerce le processus mental entraînant l’identification au corps est très forte.

Pour parvenir à stopper l’identification à cette forme de vie particulière qu’est le corps -mental, il est absolument indispensable de le désirer d’une manière totalement excessive.

Le désir permanent et intense de réaliser ce que je pressens au plus profond de mon Etre permettra la fusion du chercheur dans Ce qui est cherché. Fusion de l’Amour particulier dans l’Amour total, Fusion du spectateur dans le spectacle.

Chercheur:Pourtant on lit sans cesse dans tous les livres spirituels et dans la Gîta, par exemple, que nous devons nous libérer de tout désir ?

Bernard:C’est bien là le problème : jetez tous vos livres !

Ce n’est pas la recherche qui est difficile, mais les livres qui en parlent !

Si seulement ceux qui ont écrit ces livres parlaient de ce qu’ils vivent et non de ce qu’ils pensent, espèrent, croient.

Les désirs sont naturels et, encore une fois, il n’y a pas à changer ce qui est naturel !

Qui désire ?

Les désirs existent-ils d’eux-mêmes ou parce que j’en ai conscience ?

Occupez vous donc de LA BASE qui permet ce jaillissement de la vie particulière qu’est l’individu, entraînant avec elle tout ce que perçoivent les cinq sens qui jouent simplement leur rôle bien provisoire, mais malgré tout naturel.

Chercheur:Alors les désirs ne sont pas mauvais ?

Bernard:Quel dommage que l’on ait cru cela aussi longtemps !

Ce sont les diverses religions qui ont répandu ces idées totalement invraisemblables et culpabilisantes ! Quelle misère !

L’homme aurait le droit de souffrir et n’aurait pas droit aux divers plaisirs ?

En fonction de quoi ?

De simples croyances fabriquées par les hommes pour opprimer d’autres hommes, mais jamais le résultat d’une expérience profonde.

PAS DE CROYANCES,

PAS DE RITES,

PAS DE DE DÉVOTION,

UNIQUEMENT DE L’AMOUR!